Les mauvaises pratiques engendrent des problèmes environnementaux du fait des masques

La crise sanitaire provoquée par le Covid-19 a entrainé la prolifération du port du masque. Je vous propose de connaître les conséquences néfastes sur la nature.

Les pratiques déplorables en question

La grande majorité des masques jetables se retrouvent en pleine rue et sur les voies publiques. Le fait de les jeter dans les toilettes n’entraîne pas une éradication totale au moment de l’épuration.

Malheureusement, les masques et autres lingettes sont retrouvés dans les cours d’eau ainsi que les océans. La crise sanitaire génère une crise environnementale sans précédent.

Les faiblesses des masques à usage unique

Fabriqués essentiellement avec du polypropylène, les masques à usage unique sont ainsi constitués avec du matériau plastique. Cette matière n’est pas biodégradable car elle provient d’une ressource non renouvelable à travers le pétrole.

Polluante, elle se retrouve dans la nature avec des risques élevés. Même si certains articles citent le chiffre de 450 ans, nul ne sait précisément le délai exact de dégradation des masques jetables.

Le mode de dégradation du masque à usage unique

Parvenus  au sol ou dans les égouts, les masques connaissent une dégradation sous forme de microparticules. La lenteur de dégradation va imprégner entièrement le sol.

Il s’agit d’une pollution à long terme, néfaste pour les écosystèmes et la santé humaine. Cela peut transiter par les poissons contaminés qui vont rendre malade les consommateurs.

Il ne faut jamais négliger les phénomènes environnementaux qui deviennent des problèmes de santé publique.

Un recyclage inexistant

Pour leur part, les masques en polypropylène ne sont pas recyclables. En effet, ils sont classés dans la catégorie des DASRJ.

Les DASRI sont des déchets d’activités de soins à risques infectueux. Après désinfection, ils sont immédiatement incinérés.

Ainsi, il ne faut jamais les jeter dans les poubelles dédiées au recyclage. Actuellement, le fait de jeter un masque sur la voie publique est assujetti à une amende de 135 €.

Le cas des masques en tissu

Si le tissu est conçu à l’aide de biocides, sa dégradation est beaucoup plus longue. Malgré leur biodégradabilité, les masques en tissu dépendent du traitement du coton et celui du milieu.

C’est la raison pour laquelle il est conseillé de faire appel à du coton bio ou à un coton certifié. Néanmoins, le côté réutilisation est moins dégradant pour l’environnement.

Un masque en tissu possède un impact écologique à cause du transport, du cycle de lavage ainsi que des produits de traitement.

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Crédit Photo : parismatch.be