Je vous propose d’en savoir plus sur la plus grande carte disponible de l’Univers. Sa présentation a eu lieu le 20 juillet 2020 en 3D.
L’importance de la carte de l’Univers en 3D
Cette présentation par des astrophysiciens relate plus de 11 milliards d’années d’évolution de l’Univers, depuis plus de 380 000 ans. Les spécialistes ont œuvré dans le cadre d’un programme spécifique.
Il s’agit du SDSS ou Sloan Digital Sky Survey. En fait, c’est une sorte de relevé numérique du ciel.
Il relate un programme de relevé d’objets célestes qui fait appel à un télescope de l’observatoire d’Apache Point au Nouveau-Mexique, un état fédéral américain. Ces données servent à combler les lacunes dans l’histoire du cosmos.
L’objectif est de mieux comprendre le phénomène de l’expansion de l’Univers.
La méthode des traceurs
Afin d’y parvenir, les spécialistes ont fait appel à plusieurs traceurs. Ce sont des objets astronomiques qui signalent la distribution dans la masse de l’Univers.
Cette opération est effectuée selon les époques utilisées. L’étude de l’Univers 6 milliards d’années auparavant porte sur des galaxies plus anciennes et plus rouges.
Pour l’heure, c’est l’échantillon le plus volumineux du SDSS pour l’obtention de mesures précises. Pour l’étude d’un univers beaucoup plus ancien, ils ont eu recours à des galaxies plus récentes et bleues.
La couleur bleue indique la formation d’étoiles en cours. Pour aboutir à 11 milliards d’années, les quasars sont sollicités.
Ce sont des galaxies dotées d’un trou noir super-massif central. Ce dernier entraîne une lumière immense lorsque la matière est avalée par le trou noir.
Les enjeux de l’énergie noire
Les données démontrent que l’expansion de l’Univers a connu une accélération 6 milliards d’années auparavant. L’accélération est toujours d’actualité.
Ce phénomène découle assurément de l’énergie noire, une composante invisible qui n’a jamais fait l’objet d’une observation. De plus, les données du SDSS accentuent le constat de l’écart entre 2 mesures du taux d’expansion, à travers la constante de Hubble.
L’hypothèse repose sur une forme de matière ou d’énergie issue de l’Univers jeune. L’évolution a permis de repérer sa trace.
Ces données ouvrent droit à une contrainte optimale des caractéristiques fondamentales de l’Univers. Cela se reflète à travers la courbure ou la densité de l’énergie noire.
Cela permet de disposer d’un Univers sans courbure avec une énergie noire à la densité constante.
Quelques détails sur le SDSS
Le SDSS fait appel au télescope Ritchey-Chrétien de 2,5 mètres de diamètre. Les images sont prises via 5 filtres.
L’analyse des objets célestes procurent plusieurs paramètres tels que le type, la magnitude apparente, etc. Les cibles autorisent des mesures spectroscopiques.
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Crédit Photo : fr.euronews.com & actu.epfl.ch