L’ombre des arbres est utile pour le repérage des exoplanètes

Afin de déceler la présence d’une vie sur les exoplanètes, certains scientifiques se réfèrent à l’ombre procuré par les arbres. Je vous propose d’en savoir plus.

Une théorie intéressante

Les découvertes de plus de 4 000 planètes n’ont pas permis de déceler le moindre signe de vie extraterrestre. Une équipe de chercheurs s’est penchée sur la projection d’ombres des arbres.

Selon ces chercheurs, la vie multicellulaire photosynthétique  verticale et abondante des arbres permet une projection inédite. En effet, les arbres projettent des ombres vers plusieurs angles solaires élevés.

Cela permet de les différencier de la vie unicellulaire afin d’autoriser une expérimentation en faisant appel à la planète Terre à titre d’exoplanète.

L’ombre à part des arbres

La terre possède environ 3 milliards d’arbres. Chaque arbre dispose de son ombre distinct et il diffère de celui des autres objets inanimés au niveau du sol.

Les ombres émanent essentiellement de la présence de vie multicellulaire.

Les conclusions de l’étude des scientifiques

S’il faut compter sur l’abondance de la vie multicellulaire sur une exoplanète, elle provient sûrement des organismes photosynthétiques verticaux. Au niveau de la détection, il faut tabler sur les télescopes qui scrutent le ciel.

Toutefois, la marge est mince car les appareils n’auront droit qu’à quelques pixels pour définir la présence de la vie sur une planète. Il a fallu exclure les cratères qui ne peuvent projeter des ombres identiques aux arbres.

Une expérimentation sur un terrain propice

Les chercheurs ont procédé à l’étude d’une zone établie au nord de l’Arizona. Il s’agit d’une réplique d’un site d’atterrissage lunaire datant de 1967 au cours des entrainements des missions Apollo. Via des drones, il est possible d’affirmer que les ombres des cratères ne sont pas similaires aux arbres.

Le test à grande échelle

Avec les informations fournies par l’instrument Polder du CNES pour l’analyse des nuages et des aérosols, l’ombre des arbres varie suivant les moments dans une journée. Les images sont réduites à une définition d’un pixel.

Cela permet de représenter l’observation de la terre qui tourne autour du soleil. Un comparatif est établi avec des planètes ne disposant pas de vie multicellulaire comme Mars, Vénus ou Uranus.

Les zones possédant une végétation abondante fournissent des traces de vie multicellulaire via les ombres. Néanmoins, la réduction de la planète à un pixel reste problématique.

Il faut compter sur des télescopes de dernière génération pour disposer de plus de pixels. Cela va permettre d’affiner davantage la théorie de l’ombre des arbres.

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Crédit Photo : pourlascience.fr & fr.best-wallpaper.net

Par Laura

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