Secteur peu digitalisé, le BTP est un enjeu essentiel pour le monde du numérique. Je vous invite à mieux cerner le dernier kilomètre restant pour les acteurs du bâtiment.
Les explications concernant ce retard numérique
Le BTP est un domaine hautement productif en matière économique. Une forte croissance annuelle est en fort décalage avec une lacune certaine en termes de digitalisation.
A titre de comparaison, le secteur manufacturier observe 3,6% de digitalisation par rapport au BTP qui en affiche 2,3 % par an. La récente crise sanitaire a mis en relief ce retard navrant.
Le BTP ne parvient pas à mettre en place les processus numériques jusqu’au bout. C’est le principe du dernier kilomètre à franchir.
Les problèmes récurrents de la BTP
Sous pression en permanence, les entreprises de la construction enregistrent des marges faibles qui s’avèrent parfois négatives. Les problèmes économiques sont en contradiction avec les nouvelles technologies.
Il faut citer le BIM ou Building Information Modeling, les outils de géo-localisation, les solutions d’implantation et de récolement des réseaux. La levée topographique et les chantiers connectés ne sont pas en reste.
Néanmoins, une dématérialisation n’est pas suivie d’une numérisation de part en part. Par ailleurs, la digitalisation accroît la résilience du secteur du BTP.
L’impact du coronavirus a fortement fragilisé le secteur contrairement au domaine du numérique.
Les solutions concernant le dernier kilomètre
La plupart des maîtres d’ouvrage établissent une maquette numérique. Pourtant sur le chantier, ils se réfèrent encore à l’impression papier.
50% seulement se sont mis à la gestion de projet digitalisée. Ainsi, la démarche renoue avec la rematérialisation en bout de chaîne.
Alors que l’amont est déjà digitalisé, le manque de productivité de la BTP est la conséquence directe des flux dématérialisés incomplets.
Les actions concrètes à pérenniser
Ainsi, le domaine du BTP doit revoir son mode de travail. Elle doit se débarrasser des rematérialisations chronophages comme l’impression papier ainsi que le transfert de documents intermédiaires.
Ce dernier inclut des problèmes récurrents de format. Il faut enclencher le cycle du hype en matière de construction.
A l’aube de 2050, le monde va supporter plus de 9,8 milliards d’âmes. La mutation doit axer son cheminement vers une construction vertueuse et durable.
Quand elle atteint le plateau de productivité, la construction doit poursuivre son ascension en digitalisation. Les nouvelles technologies offrent des solutions multiples comme l’IA, l’Iot, la robotique, la machine learning, les imprimantes 3D.
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Crédit Photo : afortech.com & bimbtp.com
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